1. Au vent du large, le vent du large, chante sans t’arrêter ! (b)
Tu me diras si le vent du large ne forge ta volonté,
Et tu verras dans la joie sauvage ton cœur épris de beauté.
R. Au vent chantons, chantons au vent,
Au vent, chantons, chantons au vent.
2. Au vent de peine, le vent de peine, chante sans t’arrêter !
Tu me diras si la peine amère résiste au vent d’amitié,
Et tu verras au fond des chaumières briller un soleil d’été.
3. Au vent d’aurore, le vent d’aurore, chante sans t’arrêter !
Tu me diras si la brise chante le clair matin qui renaît,
Et tu verras fleurir l’espérance dans les bourgeons éclatés.
4. Au vent d’orage, le vent d’orage, chante sans t’arrêter !
Tu me diras si l’orage emporte des cimes les grands rochers,
Et tu verras, au vent des tourmentes, ton cœur brûlant de fierté.
5. Au vent des plaines, le vent des plaines, chante sans t’arrêter !
Tu me diras si la terre entière n’est pas dans un cœur aimé,
Et tu verras, dans l’immense plaine, les lourds épis se dorer.
6. Au vent des cimes, le vent des cimes, chante sans t’arrêter !
Tu me diras si, dans la montagne, l’air pur ne t’a pas grisé,
Et tu verras, sur les pentes rudes, ton âme aussi s’élever.
7. Au vent de France, le vent de France, chante sans t’arrêter !
Tu me diras si la France est belle quand on ne veut que s’aider,
Et tu verras si la terre aimée ne vit pas de liberté.