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| Les articles traduits L’article suivant se dĂ©compose en deux parties : Il vous est fortement conseillĂ© d’utiliser la fiche technique suivante : « Bien chers papa et maman, mes chers petits frères et sĹ“urs, Par moment, cette solitude se fait sentir et j’ai peine Ă refouler mon chagrin. J’étais habituĂ© Ă recevoir tant de lettres de vous et de ma petite fiancĂ©e, que ce manque de lettres fait un grand vide dans ma vie… Heureusement, il est un Ami qui ne me quitte pas un seul instant et qui sait me soutenir dans les heures pĂ©nibles et accablantes. Avec Lui, l’on supporte tout. Combien je remercie le Christ de m’avoir tracĂ© le chemin que je suis en ce moment. Quelles chics journĂ©es Ă lui offrir ! Combien mon offrande journalière doit Lui ĂŞtre agrĂ©able ! Toutes mes souffrances et difficultĂ©s je les offre pour vous tous, mes bien chers parents, pour ma petite fiancĂ©e, pour Jean, mon grand frère prĂŞtre, afin que son ministère soit fĂ©cond ; pour tous mes amis et camarades. Oui, combien il est doux et rĂ©confortant de souffrir pour ceux qu’on aime… Chaque soir, avant de m’endormir, je pense Ă l’avenir ; je passe en revue qualitĂ©s et dĂ©fauts ; je m’efforce de devenir meilleur en me rapprochant de plus en plus de Dieu ; petit Ă petit, je prĂ©pare et bâtis ce chic foyer que je fonderai Ă mon retour ; chaque soir aussi ma pensĂ©e va vers la France. Combien je la dĂ©sire belle et florissante ! Tous mes camarades et moi, nous souffrons de la voir dans l’état oĂą elle est actuellement ; nous tous qui avons souffert, nous la reconstruirons et nous saurons lui donner son vrai visage. Dieu, famille, patrie… trois mots qui se complètent et qu’on ne devrait jamais sĂ©parer. Si chaque individu voulait bâtir et s’appuyer sur ces trois bases, tout irait bien… ». A droite, Marcel Callo assis Ă une table en train d’écrire, Ă gauche trois ou quatre personnes : la famille Callo, debout, immobile, qui regarde ensemble une lettre… Marcel s’arrĂŞte d’écrire sa lettre, relève la tĂŞte. La famille se penche alors sur le courrier. Silence, puis Marcel se lève, baisse la tĂŞte, en tenant sa lettre Ă deux mains. Marcel relève la tĂŞte, regarde la croix sur le devant de la scène. La famille relève la tĂŞte, regarde la croix et s’avance de deux pas vers la croix. Avec Lui, l’on supporte tout. Combien je remercie le Christ de m’avoir tracĂ© le chemin que je suis en ce moment. Quelles chics journĂ©es Ă lui offrir ! Combien mon offrande journalière doit Lui ĂŞtre agrĂ©able ! Toutes mes souffrances et difficultĂ©s, je les offre pour vous tous, mes bien chers parents, pour ma petite fiancĂ©e, pour Jean, mon grand frère prĂŞtre, afin que son ministère soit fĂ©cond, pour tous mes amis et camarades. Marcel s’avance de deux pas vers la croix, il serre sa lettre sur son cĹ“ur. La famille se rapproche encore de deux pas vers la croix. Marcel reprend la lecture de sa lettre, s’avance encore, et s’agenouille au pied de la croix. La famille s’avance et s’agenouille au pied de la croix. Marcel se met alors debout, la lettre posĂ©e près de la croix. Combien je la dĂ©sire belle et florissante ! Tous mes camarades et moi, nous souffrons de la voir dans l’état oĂą elle est actuellement. Nous tous qui avons souffert, nous la reconstruirons et nous saurons lui donner son vrai visage. Dieu, notre famille, notre pays… des mots qui se complètent et qu’on ne devrait jamais sĂ©parer. Si chaque individu voulait bâtir et s’appuyer sur ces trois bases, tout irait bien… ».
Publié le 15 décembre 2014 |