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Produire un film

La conception d’un film passe par trois étapes. Si l’une ou l’autre est absente, il y a peu de chances d’obtenir un document de qualité !

  • La pré-production
  • La production
  • La post-production

La pré-production

Il s’agit ici de mettre en place toutes les conditions pour que le tournage se fasse sans incident. De la qualité de la préparation dépend toute la suite de la réalisation du projet.

1. L’idée : Pas de film sans une bonne idée.
Il convient de bien réfléchir à ce qu’on veut faire. Que veut-on dire, pour quel public, quelle diffusion ? Synopsis (document d’une dizaine de lignes avec les grandes idées)

2. L’écriture  : scénario et story-board.
Maintenant qu’on sait ce qu’on veut dire et pour qui, il faut le mettre en forme. Cela va aboutir à la rédaction d’un scénario et éventuellement de dialogues (dans le cas d’une fiction). Il s’agit d’avoir un document plus détaillé qui va permettre l’élaboration du plan de tournage. Le but est d’arriver à la construction d’un story-board. C’est une bande dessinée commentée des scènes avec les consignes de tournage et les éventuels apports extérieurs (bande son notamment).

3. Le plan de tournage :
Il reprend le story-board en réorganisant l’ordre des scènes en fonction des contraintes techniques. Le plan de tournage permet de réfléchir aux différents lieux nécessaires, aux conditions (jour/nuit, météo) et aux regroupements de scènes sur un même lieu pour éviter des déplacements inutiles. Un tournage se déroule rarement dans l’ordre final du document ! Il autorise également une programmation des présences des acteurs. Dans nos démarches d’amateurs, cette phase est trop souvent absente ou négligée c’est regrettable car elle est un gage de qualité indéniable !

film

La production

C’est la partie la plus visible et souvent qui enthousiaste les participants à ce type d’aventure. C’est aussi la plus risquée. Si les images réalisées là se révèlent de médiocre qualité il ne sera pas possible de revenir en arrière ! Il faudra faire avec…

1. Le matériel :
L’équipe se projette sur le lieu d’un tournage, il lui faut donc anticiper en préparant correctement ce déplacement. Une réunion n’est pas à négliger afin de lister tous les besoins. Là encore, une fois sur place il ne faut pas découvrir un manque de câble, de batterie ou de tout autre matériel !

2. Une nécessaire capacité d’adaptation :
Les professionnels, par leur budget et les exigences de qualité qui sont les leurs peuvent se permettre d’attendre les conditions optimales pour tourner. Ce n’est pas notre cas. Il nous faut donc souvent nous adapter principalement sur le plan météorologique. Par ailleurs les contraintes chronologiques empêchent de réaliser autant de prises qu’on le voudrait. On se doit donc d’avoir des exigences plus élevées en terme de qualité de jeu des acteurs. On doit être efficace ! Le matériel est prêt et chacun connaît parfaitement son rôle…
cine-pinup

La post-production

On a maintenant les images (les « rush »), il faut les organiser afin d’obtenir ce qu’on recherche depuis le lancement du projet. C’est une nouvelle phase de l’ombre.

1. Le « dérushage » :
Il s’agit de visionner toutes les scènes tournées, d’en apprécier leur qualité et donc de ne retenir que les meilleures en prenant bien soin de les repérer de manière à les retrouver facilement lors du montage. C’est long et parfois fastidieux mais, là encore, indispensable.

2. La bande son :
C’est également une partie négligée car plus difficile à maîtriser. Difficile car le son se laisse moins aisément « apprivoisé » et parce qu’il est géré par des règles de droit d’auteur qui nous amène à ne pas faire n’importe quoi… Si le tournage s’est bien déroulé, il est possible d’utiliser le son enregistré à cette occasion (c’est ce qu’on appelle le son direct). La question se pose en cas de son de mauvaise qualité ou d’illustrations sonores. Pour le premier, il est possible de réenregistrer les voix. C’est gênant mais pas encore trop compliqué. Pour les illustrations, il convient d’être très prudent pour respecter les règles de propriété intellectuelle. Avant de trop t’engager, prends contact avec nous que nous puissions t’aider !

3. Le montage :
Ça y est, on a les images et le son. Maintenant il faut tout mettre en ordre. On aborde véritablement le montage. Il faut placer les scènes dans l’ordre prévu dans le story-board, gérer les transitions entre les nombreux plans et mettre en concordance les images avec la bande son. Enfin, il faut habiller le tout par des génériques de début et de fin de film avec une typographie en accord avec l’ambiance générale du document.

- Bravo ! Le film est terminé. Reste maintenant à nous envoyer ton document pour que nous puissions le montrer lors du prochain festival du film scout…

Auteur :

Christophe Charly - Le Diaphragme, ETN Audiovisuel

Publié le 7 janvier 2008
 
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